Encyclopédie Méthodique. Grammaire et littérature. Paris: Chez Panckoucke Libraire, 1782. 3 Vols.
Encyclopédie Méthodique. 1783
[p. 451] Concession. Figure de pensée par raisonnement, qui consiste à accorder quelque chose à celui contre qui on parle, pour en tirer ensuite un plus grand avantage.
MORIER, H. Dictionnaire de poétique et de rhétorique. Paris: Presses Universitaires de France, 1961
Concession.
[p. 213] Figure par laquelle on accorde à son adversaire ce qu´on pourrait lui refuser.
La concession n´est pas nécessairement dictée par l´équité, le respect d´autrui ou la charité. Elle traduit bien souvent l´intention : 1º d´arracher à la partie adverse le privilège de la contradiction ; 2º de prouver que, même en étant juste et généreux ( du moins dans les apparences), on conserve l´avantage.
GORP, Hendrik van. et al. Dictionnaire des termes littéraires. Paris: Champion Classiques. H. Champion. 2005.
Gorp et al. 2005
Concession
[p.111] (lat.concedere < cedere = être inférieur à, faire concession). Procédé rhétorique qui permet à l´orateur d´accepter un argument ou une objection qu´il pourrait disputer à son adversaire, et ce afin d´en tirer plus tard un avantage supérieur. V. aussi conciliation.